Текст: Boom Desjardins. Chasse-galerie.
A force de rester dans la foret a s'ennuyer,
Le diable est venu les tenter;
Il fallait deux semaines quand la glace s'etait en alle
En canot, pour s'en retourner.
C'etait deja l'hiver, les grands froids nous mordaient les pieds,
Impossible de s'en aller,
C'etait deja Noel, le nouvel An montrait son nez,
Tous les hommes voulaient s'en aller.
Le diab' guettant comme un rapace son gibier,
Vint leur offrir tout un marche:
«Dans un canot, dans le plus grand que vous avez
Installez-vous la, sans bouger,
Quand minuit sonnera, vot' canot d'un coup bougera,
S'elevera pour t'emporter,
Mais si l'un d'entre vous une fois la fete terminee
Manqu' le bateau, vous perirez,
Et chez le grand Satan vous irez bruler, ignores,
Ignores pour l'eternite!»
Le canot s'eleva, jusqu'au ciel ils furent emportes
Jusqu'a leur village tant aime;
Chacun revint une fois la fet' terminee,
Sauf le dernier, sans y penser
Posant le pied, en embarquant s'est retourne,
S'est retourne sans y penser;
Alors le grand Satan dans un tourbillon de brasier,
Tous et chacun a emporte.
Le plus jeune d'entre eux, le plus mefiant, le plus peureux,
Gardait comme un bijou precieux
Une priere a tuer les diables de la terre,
Et quand il l'eut enfin cite,
Comme des etoiles, furent soudainement liberes
Devant leur cabane isolee.
(Merci a Sabrina pour cettes paroles)
Le diable est venu les tenter;
Il fallait deux semaines quand la glace s'etait en alle
En canot, pour s'en retourner.
C'etait deja l'hiver, les grands froids nous mordaient les pieds,
Impossible de s'en aller,
C'etait deja Noel, le nouvel An montrait son nez,
Tous les hommes voulaient s'en aller.
Le diab' guettant comme un rapace son gibier,
Vint leur offrir tout un marche:
«Dans un canot, dans le plus grand que vous avez
Installez-vous la, sans bouger,
Quand minuit sonnera, vot' canot d'un coup bougera,
S'elevera pour t'emporter,
Mais si l'un d'entre vous une fois la fete terminee
Manqu' le bateau, vous perirez,
Et chez le grand Satan vous irez bruler, ignores,
Ignores pour l'eternite!»
Le canot s'eleva, jusqu'au ciel ils furent emportes
Jusqu'a leur village tant aime;
Chacun revint une fois la fet' terminee,
Sauf le dernier, sans y penser
Posant le pied, en embarquant s'est retourne,
S'est retourne sans y penser;
Alors le grand Satan dans un tourbillon de brasier,
Tous et chacun a emporte.
Le plus jeune d'entre eux, le plus mefiant, le plus peureux,
Gardait comme un bijou precieux
Une priere a tuer les diables de la terre,
Et quand il l'eut enfin cite,
Comme des etoiles, furent soudainement liberes
Devant leur cabane isolee.
(Merci a Sabrina pour cettes paroles)