Текст: Francis Cabrel. L'enfant Qui Dort.
Laissez rever l'enfant qui dort
Aux fumees bleues des chateaux-forts
Laissez-lui demonter le ciel
Dehors c'est toujours pareil
Le coin des rues comme des frontieres
Et toujours penser a se taire
La ville encerclee sous le gel
Depuis c'est toujours pareil
Le temps malmene
Ces hommes qui trainent
Le poids de leur corps
Leurs phrases vides
Leurs larmes seches
Leurs annees d'effort
Les rues immenses
Ou le givre s'avance
Et la patrouille dehors
C'est a peine si les paves resonnent
Sous le pas lourd des moities d'homme
Les mains fermees sur leur colere
Les yeux comme prives de lumiere
Peut-etre un jour si Dieu s'en mele
La pluie remontera au ciel
Vers nos immobiles remords
Mais c'est toujours pareil dehors
Le temps malmene...
Et s'il veut vivre longtemps
Surtout laissez rever l'enfant...
Aux fumees bleues des chateaux-forts
Laissez-lui demonter le ciel
Dehors c'est toujours pareil
Le coin des rues comme des frontieres
Et toujours penser a se taire
La ville encerclee sous le gel
Depuis c'est toujours pareil
Le temps malmene
Ces hommes qui trainent
Le poids de leur corps
Leurs phrases vides
Leurs larmes seches
Leurs annees d'effort
Les rues immenses
Ou le givre s'avance
Et la patrouille dehors
C'est a peine si les paves resonnent
Sous le pas lourd des moities d'homme
Les mains fermees sur leur colere
Les yeux comme prives de lumiere
Peut-etre un jour si Dieu s'en mele
La pluie remontera au ciel
Vers nos immobiles remords
Mais c'est toujours pareil dehors
Le temps malmene...
Et s'il veut vivre longtemps
Surtout laissez rever l'enfant...
Francis Cabrel
Francis Cabrel