Текст: Jean Guidoni. Crime passionnel. Alors Je Me Suis Assis.
Alors je me suis assis
Sur une chaise basse et j'ai regarde
Autour de moi cette chambre que je croyais reconnaitre
Et, qui, pourtant aujourd'hui me semblait etrange, etrangere,
Vaguement hostile comme s'il s'y etait passe autrefois-hier,
Un jour quelque chose qui ne me concernait pas, sans doute,
Mais qui allait un jour, demain, plus tard changer ma vie,
Bouleverser mon pauvre destin en embrouillant ces fils
jusqu'alors si lisses, si raisonnablement tendus
Entre les souvenirs et les aspirations,
L'oubli et la peur,
L'amour et le regret de l'amour,
A la facon de ces veilles maledictions
Dont je riais
Lorsqu'elles interviennent a point nomme pour donner un peu de mystere
A l'intrigue banale d'un de ces films fantastiques que j'aimais,
mais dont je n'aurais jamais pu penser que l'une d'elles puissent etre,
Tout a coup, aussi tangible, la, dans cette chambre ou rien,
Rien ne peut, rien ne doit jamais s'accomplir et ou,
Cependant, je croyais bien la deviner
Crabe incruste au centre du tapis,
Lustre suspendu au-dessus de ma tete et pres de se decrocher,
Ou chose indefinissable marchant en silence a la maniere d'une demente
Le long de mes quatre murs gris
Guidoni, Jean
Crime passionnel
Guidoni, Jean
Популярні запрси