Текст: Thiéfaine. Autoroutes Jeudi D'automne.
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Elle m'envoie des cartes postales de son asile
M'annoncant la nouvelle de son dernier combat
Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile
Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica
Et moi je lis ses lettres le soir dans la tempete
En buvant des cafes dans les stations-service
Et je calcule en moi le poids de sa defaite
Et je mesure le temps qui nous apoplexise
Et je me dis stop
Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs
Et je croise des vieillards qui font la sentinelle
Et me demandent si j'ai pas des cachous pour la nuit
Je balance mes buvards et tire sur la ficelle
Pour appeler le dement qui inventa l'ennui
Et je promene son masque au fond de mes sacoches
Avec le negatif de nos photos futures
Je mendie l'oxygene aux sorties des cinoches
Et vends des compresseurs a mes ladies-bromure
Et je me dis stop
Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs
Il est bientot minuit mais je fais beaucoup plus jeune
Je piaffe et m'impatiente au fond des starting-blocks
Je m'arrete pour mater mes corbeaux qui dejeunent
Et mes fleurs qui se tordent sous les electrochocs
Et j'imagine le rire de toutes nos cellules mortes
Quand on se tape la bascule en gommant nos annees
J'ai garde mon turbo pour defoncer les portes
Mais parfois il me reste que les violons pour pleurer
Et je me dis stop
Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs
Elle m'envoie des cartes postales de son asile
M'annoncant la nouvelle de son dernier combat
Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile
Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica
Elle m'envoie des cartes postales de son asile
M'annoncant la nouvelle de son dernier combat
Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile
Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica
Et moi je lis ses lettres le soir dans la tempete
En buvant des cafes dans les stations-service
Et je calcule en moi le poids de sa defaite
Et je mesure le temps qui nous apoplexise
Et je me dis stop
Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs
Et je croise des vieillards qui font la sentinelle
Et me demandent si j'ai pas des cachous pour la nuit
Je balance mes buvards et tire sur la ficelle
Pour appeler le dement qui inventa l'ennui
Et je promene son masque au fond de mes sacoches
Avec le negatif de nos photos futures
Je mendie l'oxygene aux sorties des cinoches
Et vends des compresseurs a mes ladies-bromure
Et je me dis stop
Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs
Il est bientot minuit mais je fais beaucoup plus jeune
Je piaffe et m'impatiente au fond des starting-blocks
Je m'arrete pour mater mes corbeaux qui dejeunent
Et mes fleurs qui se tordent sous les electrochocs
Et j'imagine le rire de toutes nos cellules mortes
Quand on se tape la bascule en gommant nos annees
J'ai garde mon turbo pour defoncer les portes
Mais parfois il me reste que les violons pour pleurer
Et je me dis stop
Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs
Elle m'envoie des cartes postales de son asile
M'annoncant la nouvelle de son dernier combat
Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile
Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica
Thiéfaine
Thiéfaine